Page 3 - Manuel des oblitérations suisses
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Les termes allemands ne doivent pas être une barrière pour ceux qui ne
maîtrisent pas la langue de Goethe. Ils sont peu nombreux et facilement
traduisibles. Nous nous y essaierons.

Avant d’approfondir cette matière, il faut savoir que tous les cachets ne sont
pas forcément mentionnés. Lorsque les auteurs ont réalisé cet ouvrage, les
archives Güller n’étaient pas connues et l’informatique ne pouvait pas leur
venir en aide.

Cet ouvrage est la suite de nombreuses publications qui ont traité de ce
domaine depuis la parution du légendaire ouvrage « Les Timbres-Poste
suisses de 1843 à 1862 » publié en 1898 par MM. P. Mirabaud et A.
Reuterskiöld.

Le travail de A. & E. concerne toutes les oblitérations que l’on rencontre sur
les timbres émis par la Poste fédérale depuis 1850 à 1882. Pour les timbres
suivants, le travail a été réalisé par Lipp et Müller, il concerne
particulièrement les émissions Chiffre et Croix et Helvétia debout.

Il faut savoir encore que toutes les reproductions de ces cachets ont été
réalisées à la main, principalement par M. Emmenegger, puis par M. Lipp.

La première émission date de 1931. Elle est parue sous la forme d’un livre,
alors que le principal artisan de ce magistral travail, Hans Emmenegger,
venait de décéder. Le malheureux ne l’aura donc pas vu. La deuxième
émission, éditée sous la forme des classeurs que l’on connaît est parue en
1968.

Les points qui figurent parfois à côté de certains cachets sont à prendre avec
prudence. D’une part, un

point valait en 1969 un franc, alors que d’autre part, des découvertes ont été
faites, découvertes qui ont forcément diminuées la rareté de certaines
oblitérations et donc le nombre de points initialement attribués. Attention
toutefois, cette dernière considération n’est de loin pas la règle. Une fois
encore, pour bien connaître la valeur d’une oblitération il faut également
suivre le marché à travers les ventes aux enchères et les ventes sur offres et
faire des recherches auprès des marchands.

Certaines oblitérations n’ont pas été classées correctement. Parfois elles
auraient mérité qu’on leur attribue un groupe. C’est notamment le cas des
oblitérations qui ont été étudiées par la suite par des philatélistes curieux et
soucieux d’apporter une pierre à l’ouvrage, ouvrage qui mériterait
aujourd’hui un « rajeunissement », surtout depuis la publication des archives

© Amédée Roueche, Delémont, le 19 juin 2007  -3 -
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