Carte-photo en F.M., TAD « 30.10.45 MULHOUSE ». Empreinte du service de santé des armées « 1ère Armée française / Service de Santé / Croix / Sanatorium Bir Hakheim Luisenheim ».
Qui peut me renseigner dans quelle ville allemande de la Forêt Noire était installé le sanatorium BIR HAKHEIM LUISENHEIM en 1945 ?
Merci d'avance pour les renseignements,
Fotokarte mit Postgebührenfreiheit, Tagesstempel " 30.10.45 MULHOUSE ". Stempel des Gesundheitsdienstes der Armee " 1. Französische Armee / Gesundheitsdienst / Kreuz / Sanatorium Bir Hakheim Luisenheim ".
Wer kann mir sagen, in welcher deutschen Schwarzwaldstadt das Sanatorium BIR HAKHEIM LUISENHEIM 1945 eingerichtet wurde?
Ich danke Ihnen im Voraus für die Informationen,
Photo card with military franchise, Stamp " 30.10.45 MULHOUSE ". Stamp of the army health service " 1st French Army / Health Service / Cross / Sanatorium Bir Hakheim Luisenheim ".
Who can inform me in which German town of the Black Forest the sanatorium BIR HAKHEIM LUISENHEIM was installed in 1945?
Thank you in advance for the information,
Joel
Voici la réponse Joël. Le sanatorium Luisenheim se trouve à Dürrheim.
Hier ist die Antwort Joël. Das Sanatorium Luisenheim befindet sich in Dürrheim.
Here is th answer Joël. The Luisenheim Sanatorium is in Dürrheim.
Salut Harald,
je me suis plongée dans l'histoire de la fin de la Seconde guerre mondiale et je souhaiterai apporter un correctif quant au lieu où se trouvait le Sanatorium d'altitude de Bir Hakeim Luisenheim. Il était situé dans le Bade-Wurtemberg à Sankt Blasien dans l'arrondissement de Waldshut qui fait parti du district de Fribourg-en-Brisgau en Forêt-Noire.
" Peu après le 8 mai 1944, le Général de Lattre de Tassigny fut informé de la situation des déportés du camp de Dachau, en zone américaine. Les déportés, atteints par une épidémie typhus, étaient soumis à une stricte quarantaine qui ajoutait encore à leur souffrance physique et morale.
Le Général de Lattre obtint alors des autorités américaines, le transfert des Déportés en zone française avant que les délais de non-contamination ne se soient écoulés ce qui imposa des prescriptions d’hygiène des plus draconiennes.
Les déportés furent conduits, pour les plus malades, dans l’île de Mainau et pour les autres, moins atteints, dans celle de Reichenau, sur le lac de Constance où le général de Lattre leur rendra régulièrement visite.
Par ailleurs, la Première Armée Française prendra également en charge dans les centres hospitaliers de Mainau et de Reichenau des déportés venus des camps de Buchenwald, Dora, de Mauthausen mais aussi d’Auschwitz-Birkenau en zone soviétique, tel ce jeune juif de 20 ans, pesant à peine 18 kilos, seul survivant de sa famille, à qui la Maréchale de Lattre, lors d’une visite à Mainau, lui remit une orange qu’il contempla et caressa avec extase.
La Première Armée Française avait créé une « section santé » avec mission d’organiser l’accueil, le traitement et l’évacuation des déportés français et alliés. Cette section comprenait 137 médecins dont 70 médecins militaires, 53 médecins du ministère des Prisonniers et Déportés, 237 infirmières et 49 équipes de la Croix Rouge. Elle était dotée de 120 ambulances, de camions, de 3 autocars de la Première Armée française, de 20 voitures de la Croix-Rouge et même d’un groupe d’avions de transport Dakota.
Les déportés les plus valides, après avoir reçu tous les soins appropriés, sont rapatriés par trains à travers la Suisse jusqu’à Mulhouse car les ponts sur le Rhin ont été tous détruits. Ils sont ensuite acheminés sur Paris, à l’hôtel Lutetia, pour y être rendu à leur famille et à la vie civile.
Les déportés les plus atteints, n’étant pas rapatriables, restent à Mainau où sont répartis dans des sanatoriums installés en Forêt Noire : Libération à Badenwiller, Danielle Casanova, Bir Hakeim à Sankt Blasien, Alsace à Todtmoos, 18 juin et Délivrance pour les tuberculeux français. Pour les tuberculeux russes il y aura deux sanatoriums Léningrad et Stalingrad. Les Polonais seront hospitalisés à Vaihingen et les femmes à Badenwiller.
Presque tous les déportés souhaitaient rentrer au plus vite auprès de leur famille mais leur état de santé ne le permettait pas. C’est pourquoi le général de Lattre décida d’inviter leur femme et leurs enfants à venir les rejoindre pour préparer leur retour en France.
Avec courage et dévouement les hommes et les femmes de la Première Armée Française ont apporté aux rescapés des camps tous les soins et le réconfort moral indispensables après tant de souffrances subies. Il n’y a pas de réalisation de la Première Armée, dira le général de Lattre, qui ne nous ait laissé une plus légitime fierté que l’accueil des Déportés et des Prisonniers."
Fondation de Lattre de Tassigny
Ich habe mich in die Geschichte des Endes des Zweiten Weltkriegs vertieft und möchte eine Korrektur bezüglich der Lage des Bir Hakeim Luisenheim im Hochgebirge vornehmen. Es befand sich in Baden-Württemberg in Sankt Blasien im Landkreis Waldshut, der zum Landkreis Freiburg im Breisgau im Schwarzwald gehört.
"Kurz nach dem 8. Mai 1944 wurde General de Lattre de Tassigny über die Situation der Deportierten aus dem Lager Dachau in der amerikanischen Zone informiert. Die von einer Typhusepidemie betroffenen Deportierten wurden einer strengen Quarantäne unterworfen, die ihr physisches und moralisches Leiden noch verstärkte.
General de Lattre erhielt daraufhin von den amerikanischen Behörden die Überstellung der Deportierten in die französische Zone vor Ablauf der Nicht-Kontaminierungszeit, die die drakonischsten Hygieneanforderungen stellte.
Die kränksten der Deportierten wurden auf die Insel Mainau gebracht und die anderen, weniger betroffenen, auf die Insel Reichenau am Bodensee, wo General de Lattre sie regelmäßig besuchte.
Darüber hinaus übernahm die Erste Französische Armee in den Lazarettzentren Mainau und Reichenau auch das Kommando über die Deportierten aus den Lagern Buchenwald, Dora, Mauthausen, aber auch aus Auschwitz-Birkenau in der sowjetischen Zone, wie z.B. über diesen jungen, kaum 18 Kilo schweren 20-jährigen Juden, den einzigen Überlebenden seiner Familie, dem Marschall de Lattre bei einem Besuch auf der Mainau eine Orange schenkte, die er betrachtete und mit Ekstase streichelte.
Die erste französische Armee hatte eine "Gesundheitsabteilung" eingerichtet, deren Aufgabe es war, die Aufnahme, Behandlung und Evakuierung der französischen und alliierten Deportierten zu organisieren. Diese Abteilung umfasste 137 Ärzte, darunter 70 Militärärzte, 53 Ärzte des Ministeriums für Häftlinge und Deportierte, 237 Krankenschwestern und 49 Rotkreuz-Teams. Sie war mit 120 Krankenwagen, Lastwagen, 3 Wagen der ersten französischen Armee, 20 Rotkreuz-Wagen und sogar einer Gruppe von Dakota-Transportflugzeugen ausgestattet.
Die fähigsten Deportierten wurden, nachdem sie alle entsprechende Betreuung erhalten hatten, mit dem Zug durch die Schweiz nach Mülhausen zurückgeführt, da die Brücken über den Rhein alle zerstört worden waren. Danach werden sie nach Paris ins Hotel Lutetia transportiert, wo sie zu ihren Familien und ins zivile Leben zurückkehren.
Die am stärksten betroffenen Deportierten, die nicht rückführbar sind, bleiben in der Mainau, wo sie in den im Schwarzwald eingerichteten Sanatorien verteilt werden: Befreiung in Badenwiller, Danielle Casanova, Bir Hakeim in Sankt Blasien, Elsass in Todtmoos, 18. Juni und Délivrance für französische Tuberkulosepatienten. Für russische Tuberkulosepatienten wird es zwei Sanatorien Leningrad und Stalingrad geben. Die Polen werden in Vaihingen und die Frauen in Badenwiller ins Krankenhaus eingeliefert.
Fast alle Deportierten wollten so schnell wie möglich zu ihren Familien zurückkehren, aber ihr Gesundheitszustand ließ dies nicht zu. Aus diesem Grund beschloss General de Lattre, ihre Frauen und Kinder einzuladen, sich gemeinsam mit ihnen auf ihre Rückkehr nach Frankreich vorzubereiten.
Mit Mut und Hingabe haben die Männer und Frauen der Ersten Französischen Armee den Überlebenden der Lager die ganze Fürsorge und den moralischen Trost gegeben, den sie nach so viel Leid brauchten. Es gibt keine Errungenschaft der Ersten Armee, sagte General de Lattre, die uns mehr legitimen Stolz hinterlassen hat als die Aufnahme der Deportierten und Gefangenen".
Stiftung de Lattre de Tassigny
I have immersed myself in the history of the end of the Second World War and I would like to make a correction as to the location of the Bir Hakeim Luisenheim High Altitude Sanatorium. It was located in Baden-Württemberg at Sankt Blasien in the district of Waldshut, which is part of the district of Freiburg im Breisgau in the Black Forest.
"Shortly after May 8, 1944, General de Lattre de Tassigny was informed of the situation of the deportees from the Dachau camp in the American zone. The deportees, affected by a typhus epidemic, were subjected to a strict quarantine which added to their physical and moral suffering.
General de Lattre then obtained from the American authorities the transfer of the deportees to the French zone before the non-contamination period had elapsed, which imposed the most draconian hygiene requirements.
The sickest of the deportees were taken to the island of Mainau and the others, less affected, to the island of Reichenau, on Lake Constance, where General de Lattre visited them regularly.
In addition, the First French Army also took charge in the hospital centers of Mainau and Reichenau of deportees from the camps of Buchenwald, Dora, Mauthausen but also from Auschwitz-Birkenau in the Soviet zone, such as this young 20-year-old Jew weighing barely 18 kilos, the only survivor of his family, to whom Marshal de Lattre, during a visit to Mainau, gave him an orange that he contemplated and caressed with ecstasy.
The First French Army had created a "health section" with the mission of organizing the reception, treatment and evacuation of French and allied deportees. This section comprised 137 doctors, including 70 military doctors, 53 doctors from the Ministry of Prisoners and Deportees, 237 nurses and 49 Red Cross teams. It was equipped with 120 ambulances, trucks, 3 coaches of the First French Army, 20 Red Cross cars and even a group of Dakota transport planes.
The most able-bodied deportees, after receiving all the appropriate care, were repatriated by train through Switzerland to Mulhouse as the bridges over the Rhine had all been destroyed. They are then transported to Paris, to the Hotel Lutetia, where they are returned to their families and to civilian life.
The most affected deportees, not being repatriable, remain in Mainau where they are distributed in sanatoriums set up in the Black Forest: Liberation in Badenwiller, Danielle Casanova, Bir Hakeim in Sankt Blasien, Alsace in Todtmoos, 18 June and Délivrance for French tuberculosis patients. For Russian tuberculosis patients there will be two sanatoriums Leningrad and Stalingrad. Poles will be hospitalized in Vaihingen and women in Badenwiller.
Almost all the deportees wished to return to their families as soon as possible, but their state of health did not allow it. That is why General de Lattre decided to invite their wives and children to join them in preparing for their return to France.
With courage and devotion the men and women of the First French Army provided the survivors of the camps with all the care and moral comfort they needed after so much suffering. There is no achievement of the First Army, said General de Lattre, that has left us more legitimate pride than the welcome of the Deportees and Prisoners."
Foundation of Lattre de Tassigny
Que la force soit avec toi !!!
Je me suis posé la question et ne trouvait pas de réponse mais en approfondissant plus avant sur le Sanatorium de Saint Blasien, je me suis rendu compte qu’il y avait une erreur dans l’historique de la Fondation de Lattre.
En 1945, celui-ci fut capturé par l’armée française et réutilisé pour soigner les déportés et prisonniers des camps de concentration de France et de Belgique en autres.
Il fut rebaptisé « Sanatorium d’Alsace ». Donc il ne peut s’agir de Bir Hakeim comme indiqué.
En fait, Le sanatorium de Bir Hakeim Luisenheim semble bien se trouver à Luisenheim qui est situé près de Friedrichsheim dans le district de Fribourg en Brisgau au sud Est de Müllheim qui se trouve à 42 km de Mulhouse dans le Sud Schwarzwald.
Mais ça n’a pas été facile de le localiser sans indication précise.
Concernant le cachet postal de Mulhouse, je pense que le Sanatorium situé à 42 km dépendait du bureau de Mulhouse à la fin de la guerre. Mais cela reste à confirmer.
Ich stellte mir die Frage und konnte keine Antwort finden, aber als ich mich weiter in das Sanatorium von Saint Blasien vertiefte, wurde mir klar, dass es einen Fehler in der Geschichte der Stiftung de Lattre gab.
Im Jahr 1945 wurde es von der französischen Armee erobert und zur Betreuung von Deportierten und Häftlingen u.a. aus den Konzentrationslagern Frankreichs und Belgiens wieder verwendet.
Es wurde in "Sanatorium des Elsasses" umbenannt. Es kann also nicht Bir Hakeim sein, wie angegeben.
Tatsächlich scheint das Sanatorium von Bir Hakeim Luisenheim in Luisenheim zu liegen, das bei Friedrichsheim im Landkreis Freiburg im Breisgau südöstlich von Müllheim liegt, das 42 km von Mulhouse im Südschwarzwald zu finden ist.
Aber es war nicht leicht, es ohne genaue Angaben zu lokalisieren.
Was den Poststempel von Mülhausen betrifft, so glaube ich, dass das Sanatorium in 42 km Entfernung am Ende des Krieges vom Büro in Mülhausen abhing. Aber das muss noch bestätigt werden.
I asked myself the question and could not find an answer, but as I delved further into the Sanatorium of Saint Blasien, I realized that there was an error in the history of the Fondation de Lattre.
In 1945 it was captured by the French army and reused to care for deportees and prisoners of the concentration camps of France and Belgium among others.
It was renamed "Sanatorium of Alsace". So it cannot be Bir Hakeim as indicated.
In fact, the sanatorium of Bir Hakeim Luisenheim seems to be located in Luisenheim which is situated near Friedrichsheim in the district of Freiburg in Breisgau south-east of Müllheim which is 42 km from Mulhouse in the South Schwarzwald.
But it was not easy to locate it without precise indications.
Concerning the postmark of Mulhouse, I think that the Sanatorium located at 42 km depended on the Mulhouse office at the end of the war. But that remains to be confirmed.
Jean-Luc
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