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Forum - Sujet n°1776

Sujet n°1776 Les Surcharges Triangulaires du Perou
    - par Webmaster le 05/04/2021 # 17:34

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Les surcharges triangulaire du Pérou - Die dreieckigen Überdrucke von Peru - The triangular overprints of Peru

J'ai repris ce sujet de l'ancien site Internet suite à mla demande de certains collectionneurs.

La "guerre du salpêtre" (1879-1883) oposa le Chili à la Bolivie et au Pérou. Après le retrait de troupes chiliennes en 1883, le Pérou à cours de timbres, utilisa des timbres non-émis et les surchargea d'un triangle noir. Le catalogue français ne mentionne rien de spécial à ce sujet. Le catalogue allemand signale quatre types, ce qui est faux. Il en existe onze que je m'empresse de vous faire voir en fichier PDF.
Monsieur Melot m'avaitenvoyer un commentaire qu'il m'avait permis de publier. Le voici:

Bonjour Monsieur Zierock,

J’apprécie vraiment tous vos envois d’emails que vous m’adressez gentiment ainsi que les liens qui y sont ajoutés. Cela permet effectivement de disposer d’une mine d’informations concernant les sujet plus divers.
Pour ce qui concerne les surcharges triangulaires du Pérou, je reste quand même sceptique.
Ma longue expérience de journaliste philatélique (1970-2014) m’a conforté dans le fait que les études sérieuses non seulement montraient mais expliquaient aussi les raisons de telle ou telle action. Dans ce cas précis, on voit a priori qu’il existe 11 types mais on ne sait pas pourquoi ?
Fabrication de plusieurs planches de surcharges ? Usure des clichés ? Remplacement de certains par d’autres ?
En philatélie, comme dans d’autres domaines, les types (de timbres ou de surcharges ou de papiers, etc.) peuvent toujours s’expliquer d’une façon ou d’une autre.
Pour les triangles du Pérou, pourquoi 11 types ? L’observation et l’examen des timbres ne suffit parfois pas. Mais je reconnais qu’avoir accès au matériel d’impression initial n’est pas toujours possible. Les erreurs d’interprétation sont donc toujours possibles.

Et il existe des timbres pour lesquels il devrait exister plusieurs types. Par exemple le 75 c bleu Pasteur de France qui a été imprimé en typographie à plat (feuille de 150 avec millésime) et rotative (feuille de 150 pour roulette avec coin daté à gauche). Normalement, deux modes d’impression impliquent normalement deux types ! Or regardez vos catalogues : un seul type est connu pour ce timbre. Pourquoi ? Cela fait partie des mystères de la philatélie

Mais indépendamment de tout cela je trouve que votre site est très bien. Bon courage pour la suite.

Michel Melot

Suite:


Bonjour,

Cette histoire de surcharges triangulaires m’a turlupiné et je crois que moi aussi je me suis laissé emporter.

En fait, lorsque l’on me parle de «types» moi je vois immédiatement un matériel d’impression différent. Un poinçon modifié qui a entraîné la fabrication d’une planche ou d’un galvano contenant des clichés différents. Idem pour les surcharges.

Du temps de Timbroscopie, j’ai travaillé avec deux académiciens éminents spécialistes des timbres français notamment pour ce qui concerne leur fabrication. L’un est mort, c’était un grand connaisseur des semi-modernes de France. L’autre est toujours vivant mais on ne se parle plus …
A cette époque, on avait envisagé de faire une étude sur les «vrais» types des timbres de France. En effet, certains critères de reconnaissance pour certains timbres n’étaient pas d’une grande fiabilité (je vous cite de mémoire le 40 c lilas Paix, le type IIB du 5 c Blanc ou encore – et il a été retiré depuis du catalogue Yvert, le type II du 10 c vert Pasteur). A côté de cela, on a vu des choses étranges comme une bande verticale de 11 du 25 c Semeuse bleu (roulette au type IIIC) avec le «R» de REPUBLIQUE sans aucune encoche ou angle aigu comme spécifié !!!
Pour cette étude, il fallait aller au Musée de la Poste et recontrôler directement le matériel d’impression de chaque timbre à types, c’est-à-dire : poinçon, clichés, planches et galvanos de façon à ne pas se laisser influencer par le plus ou moins bon encrage des timbres qui peut parfois induire en erreur n’importe quel collectionneur.

Mais pour en revenir au triangles du Pérou, je pense que l’auteur confond «types» avec «clichés» ou «cases». Compte tenu de l’époque où ces surcharges ont été réalisées et des quantités produites (je ne pense pas qu’il y en ait eu des millions), le travail a du être réalisé avec un bloc ou peut-être plus de 10 ou 15 surcharges (je  n’ai aucune idée de la présentation des feuilles : 50, 100 timbres ?). Je pense que la duplication des petits triangles a du être réalisée de façon rudimentaire et donc occasionnant des différences notables entre chaque clichés. Le tout ensuite étant assemblé dans une forme posée sur une presse ensuite encrée sur laquelle on posait les panneaux de timbres pour les surcharger.
L’idéal aurait donc été de pouvoir plancher ces panneaux de surcharges de façon à déterminer l’emplacement de chacun des «types» qu’il a trouvés. Pour cela, il faut des bandes, des paires, des blocs de quatre pour réussir cette reconstitution (à l’image des blocs report des Bordeaux).


Auf Wunsch einiger Sammler habe ich dieses Thema von der alten Website zurückgenommen.

Im "Salpeterkrieg" (1879-1883) kämpfte Chile gegen Bolivien und Peru. Nach dem Abzug der chilenischen Truppen im Jahr 1883 gingen Peru die Briefmarken aus, es wurden unverausgabte Briefmarken verwendet und mit einem schwarzen Dreieck überdruckt. Der französische Katalog erwähnt dazu nichts Besonderes. Im deutschen Katalog werden vier Typen genannt, was nicht stimmt. Es sind elf Stück, die ich Ihnen gerne als PDF-Datei zeige.
Herr Melot hatte mir einen Kommentar geschickt, den er mir erlaubte zu veröffentlichen. Hier ist es:

Hallo Herr Zierock,

Ich schätze wirklich alle Ihre E-Mails, die Sie mir freundlicherweise schicken, sowie die Links, die hinzugefügt werden. Es bietet eine Fülle von Informationen zu einer Vielzahl von Themen.
Was die dreieckigen Überdrucke von Peru betrifft, bleibe ich skeptisch.
Meine langjährige Erfahrung als philatelistischer Journalist (1970-2014) hat mich darin bestätigt, dass seriöse Studien die Gründe für diese oder jene Aktion nicht nur aufzeigen, sondern auch erklären. In diesem speziellen Fall sehen wir a priori, dass es 11 Typen gibt, aber wir wissen nicht, warum?
Herstellung von mehreren Überlastplatinen? Abnutzung der Platten? Ersetzen der einen durch andere?
In der Philatelie, wie auch in anderen Bereichen, können die Typen (von Briefmarken oder Aufdrucken oder Papieren usw.) immer auf die eine oder andere Weise erklärt werden.
Für die Dreiecke von Peru, warum 11 Typen? Das Beobachten und Prüfen von Stempeln ist manchmal nicht genug. Ich bin mir aber bewusst, dass es nicht immer möglich ist, Zugang zum Originaldruckmaterial zu haben. Es besteht also immer die Möglichkeit einer Fehlinterpretation.

Und es gibt Stempel, für die es mehrere Typen geben sollte. Zum Beispiel die 75 c blaue Pasteur von Frankreich, die im Flachbuchdruck (Bogen zu 150 Stück mit Jahrgang) und im Rotationsdruck (Bogen zu 150 Stück für Spule mit links datierter Ecke) gedruckt wurde. Normalerweise bedeuten zwei Druckverfahren auch zwei Typen! Aber schauen Sie in Ihren Katalogen nach: nur ein Typ ist für diesen Stempel bekannt. Warum ist das so? Dies ist ein Teil der Geheimnisse der Philatelie

Aber unabhängig davon finde ich, dass Ihre Seite sehr gut ist. Viel Glück für den Rest.

Michel Melot

Wird fortgesetzt:


Hallo,

Diese Geschichte mit den Dreiecksüberlastungen hat mich beschäftigt und ich glaube, ich habe mich auch dazu hinreißen lassen.

In der Tat, wenn ich von "Typen" höre, sehe ich sofort ein anderes Druckmaterial. Eine modifizierte Stanze, die zu einer anderen Platte oder einem anderen Galvano mit anderen Klischees führte. Das gleiche gilt für Überdrucke.

Während der Zeit von Timbroscopie habe ich mit zwei bedeutenden Wissenschaftlern zusammengearbeitet, die sich auf französische Briefmarken spezialisiert haben, insbesondere im Hinblick auf deren Herstellung. Einer ist tot, er war ein großer Kenner der Halbmodernen in Frankreich. Der andere ist noch am Leben, aber wir reden nicht mehr miteinander ...
Damals dachten wir daran, eine Studie über die "echten" Typen französischer Briefmarken zu erstellen. In der Tat waren einige Erkennungskriterien für einige Marken nicht sehr zuverlässig (ich zitiere aus der Erinnerung die 40 c lila Peace, den Typ IIB der 5 c White oder - und der wurde inzwischen aus dem Yvert-Katalog gestrichen - den Typ II der 10 c grün Pasteur). Außerdem sahen wir seltsame Dinge wie einen vertikalen Streifen von 11 der 25 c Semeuse bleu (Roulette im Typ IIIC) mit dem "R" von REPUBLIQUE ohne jegliche Kerbe oder spitzen Winkel wie angegeben !!!
Für diese Studie war es notwendig, in das Museum der Post zu gehen und das Material des Abdrucks jeder Briefmarke mit Typen direkt zu kontrollieren, d.h.: Stempel, Platten und Galvanos, um nicht von der mehr oder weniger guten Färbung der Briefmarken beeinflusst zu werden, die manchmal jeden Sammler in die Irre führen kann.

Aber um auf die Dreiecke von Peru zurückzukommen, denke ich, dass der Autor "Typen" mit "Platten" oder "Quadraten" verwechselt. In Anbetracht der Zeit, in der diese Aufdrucke gemacht wurden, und der produzierten Mengen (ich glaube nicht, dass es Millionen davon gab), muss die Arbeit mit einem Block oder vielleicht mehr als 10 oder 15 Aufdrucken gemacht worden sein (ich habe keine Ahnung, wie die Bögen aussahen: 50, 100 Marken?). Ich denke, dass die Vervielfältigung der kleinen Dreiecke rudimentär erfolgt sein muss und somit deutliche Unterschiede zwischen den einzelnen Platten verursacht. Das Ganze wird dann in einer Form zusammengesetzt, die auf einer Presse posiert und dann eingefärbt wird, auf der man die Tafeln mit den Stempeln posiert, um sie zu überladen.
Ideal wäre es gewesen, diese Überdrucktafeln auf den Boden legen zu können, um die Lage der einzelnen "Typen", die er gefunden hat, zu bestimmen. Dafür brauchen wir Streifen, Paare, Viererblöcke, um diese Rekonstitution zu schaffen (wie die Bordeaux-Transferblöcke).


I took back this subject from the old website following the request of some collectors.

The "Saltpetre War" (1879-1883) pitted Chile against Bolivia and Peru. After the withdrawal of Chilean troops in 1883, Peru ran out of stamps, used unissued stamps and overprinted them with a black triangle. The French catalog does not mention anything special about this. The German catalog mentions four types, which is false. There are eleven of them, which I am happy to show you as a PDF file.
Mr. Melot had sent me a comment that he allowed me to publish. Here it is:

Hello Mr. Zierock,

I really appreciate all your emails that you kindly send me as well as the links that are added to them. It does provide a wealth of information on a variety of topics.
Regarding the triangular overprints of Peru, I am still skeptical.
My long experience as a philatelic journalist (1970-2014) has confirmed me in the fact that serious studies not only showed but also explained the reasons of such or such action. In this particular case, we see a priori that there are 11 types but we don't know why?
Manufacture of several overlay plates? Wear of the plates? Replacement of some by others?
In philately, as in other fields, the types (of stamps or overprints or papers, etc.) can always be explained in one way or another.
For the triangles of Peru, why 11 types? Observation and examination of stamps is sometimes not enough. But I recognize that having access to the original printing material is not always possible. Errors of interpretation are therefore always possible.

And there are stamps for which there should be several types. For example the 75 c blue Pasteur of France which was printed in flat letterpress (sheet of 150 with vintage) and rotary (sheet of 150 for coil with dated corner on the left). Normally, two printing modes imply two types! But look at your catalogs: only one type is known for this stamp. Why is this? This is part of the mysteries of philately

But independently of all that I find that your site is very good. Good luck for the rest.

Michel Melot

Continued:


Hello,

This story of triangular overprints has been bothering me and I think I got carried away.

In fact, when I hear about "types" I immediately see a different printing material. A modified punch that resulted in a different plate or galvano containing different clichés. The same goes for overprints.

During the time of Timbroscopie, I worked with two eminent academics specializing in French stamps, especially in their manufacture. One is dead, he was a great connoisseur of the semi-moderns of France. The other one is still alive but we don't talk anymore...
At that time, we had planned to make a study on the "true" types of the stamps of France. Indeed, some recognition criteria for some stamps were not very reliable (I quote from memory the 40 c lilac Peace, the type IIB of the 5 c White or - and it has since been withdrawn from the Yvert catalog - the type II of the 10 c green Pasteur). Beside that, we saw strange things like a vertical strip of 11 of the 25 c Semeuse bleu (type IIIC wheel) with the "R" of REPUBLIQUE without any notch or acute angle as specified !!!
For this study, it was necessary to go to the Museum of the Post Office and to directly check the printing material of each stamp, i.e.: punch, plates and galvanos in order not to be influenced by the more or less good inking of the stamps which can sometimes mislead any collector.

But to return to the triangles of Peru, I think that the author confuses "types" with "plates" or "boxes". Considering the time when these overprints were made and the quantities produced (I don't think there were millions), the work must have been done with a block or perhaps more than 10 or 15 overprints (I have no idea what the sheets were like: 50, 100 stamps?). I think that the duplication of the small triangles must have been done in a rudimentary way and thus causing notable differences between each plate. The whole then being assembled in a form posed on a press then inked on which one posed the panels of stamps to overload them.
The ideal would have been to be able to floor these overprint panels in order to determine the location of each of the "types" he found. To do this, we need strips, pairs, blocks of four to succeed in this reconstruction (like the Bordeaux transfer blocks).

Bien amicalement,

Michel Melot

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