Les sceaux Okugawa et Uchibori de l'occupation japonaise de la Malaisie - Die Okugawa- und Uchibori-Siegel der japanischen Besatzung von Malaya - The Okugawa and Uchibori Seals of the Japanese occupation of Malaya
L'île de Penang a été l'une des premières à disparaître. Elle a été abandonnée aux Japonais le 17 décembre 1941 après de lourds bombardements. La victoire a été si rapide que deux fonctionnaires japonais se sont retrouvés à chercher leurs sceaux personnels pour marquer les timbres avant que les surimpressions appropriées puissent être faites. Les seuls autres exemples d'utilisation de sceaux en Malaisie étaient les sceaux Handa et Sunagawa à Kelantan, qui avait également capitulé au début de l'invasion.
Die Insel Penang war eine der ersten, die unterging. Sie wurde am 17. Dezember 1941 nach schweren Bombenangriffen den Japanern überlassen. Der Sieg war so schnell, dass zwei japanische Beamte nach ihren persönlichen Siegeln kramten, um die Briefmarken zu kennzeichnen, bevor die richtigen Aufdrucke gemacht werden konnten. Die einzigen anderen Siegel, die in Malaya verwendet wurden, waren die Handa- und Sunagawa-Siegel in Kelantan, das ebenfalls früh vor der Invasion kapituliert hatte.
Penang island was one of the first to go. It was abandoned to the Japanese on 17 December 1941 after heavy bombing. Victory was so swift that two Japanese officials found themselves scrambling for their personal seals to mark the stamps before proper overprints could be made. The only other instances of such seal use in Malaya were the Handa and Sunagawa seals in Kelantan, which had also capitulated early in the invasion.
Okugawa Akira
Le sceau Okugawa, introduit le 30 mars 1942, était le sceau personnel d'Okugawa Akira, directeur des finances du gouvernement de l'État de Penang (Cheah 2001). Il s'agit d'un mitomein, le type de sceau japonais le moins formel destiné à un usage quotidien dans les bureaux : un sceau de forme ovale portant uniquement le nom de famille. Miyazaki Masukan, le supérieur d'Okugawa chargé des affaires générales du gouvernement, a pris la décision d'utiliser ce sceau sur place après avoir été consulté par Okugawa (Tomioka 1977). Les timbres ont été surimprimés au Zaimuka (section des finances) à Penang (Cheah 1976a). Un obscur sceau à nom complet a également été utilisé.
Das Okugawa-Siegel, das am 30. März 1942 eingeführt wurde, war das persönliche Siegel von Okugawa Akira, dem obersten Finanzbeamten der Regierung des Bundesstaates Penang (Cheah 2001). Es handelt sich um ein Mitomein, die am wenigsten formelle Art von japanischen Siegeln, die für den täglichen Gebrauch im Büro gedacht sind: ein ovales Siegel, das nur den Familiennamen trägt. Miyazaki Masukan, Okugawas Vorgesetzter, der für die allgemeinen Angelegenheiten der Regierung zuständig war, traf die Entscheidung zur Verwendung des Siegels an Ort und Stelle, als er von Okugawa konsultiert wurde (Tomioka 1977). Die Briefmarken wurden in der Zaimuka (Finanzabteilung) in Penang überdruckt (Cheah 1976a). Es wurde auch ein obskures Siegel mit vollem Namen verwendet.
The Okugawa Seal, introduced on 30 March 1942, was the personal seal of Okugawa Akira, Chief Finance Officer of the Penang State Government (Cheah 2001). It is a mitomein, the least formal type of Japanese seal meant for everyday office use: an oval-shaped seal carrying only the family name. Miyazaki Masukan, Okugawa's superior in charge of general affairs of the government, made the decision to use the seal on-the-spot when consulted by Okugawa (Tomioka 1977). Stamps were overprinted at the Zaimuka (Finance Section) in Penang (Cheah 1976a). An obscure full-name seal was also used.
Il existe trois formes documentées du sceau (Dewey 1965b, Tomioka 1977) ; la plus ancienne (ci-dessus) était en ivoire, probablement de retour au Japon. L'ivoire présentait peu d'avantages pratiques par rapport aux matériaux moins précieux, mais était utilisé comme marque de haute fonction (Taguchi 1964). Cette version présente un bord cassé caractéristique. L'auteur trouve le timbre de gauche particulièrement atmosphérique, ressemblant à une peinture de visage tribal dans la couleur du drapeau du Japon impérial. Les différences entre les caractéristiques d'impression sur papier crayeux et sur papier rugueux sont évidentes.
Es gab drei dokumentierte Formen des Siegels (Dewey 1965b, Tomioka 1977); das früheste (oben) wurde aus Elfenbein hergestellt, wahrscheinlich in Japan. Elfenbein hatte kaum praktische Vorteile gegenüber weniger kostbaren Materialien, wurde aber als Zeichen eines hohen Amtes verwendet (Taguchi 1964). Diese Version hat einen charakteristischen gebrochenen Rand. Besonders stimmungsvoll findet der Autor den Stempel auf der linken Seite, der an ein Stammesgesicht in der Flaggenfarbe des kaiserlichen Japan erinnert. Die Unterschiede in den Druckeigenschaften auf kreidehaltigem und rauem Papier sind offensichtlich.
There were three documented forms of the seal (Dewey 1965b, Tomioka 1977); the earliest one (above) was made of ivory, probably back home in Japan. Ivory had little practical advantage over less precious materials, but was used as a mark of high office (Taguchi 1964). This version has a characteristic broken rim. The author finds the stamp on the left particularly atmospheric, resembling a tribal face painting in the flag colour of imperial Japan. The differences in print characteristics on chalky versus rough paper are evident.
Lorsque le sceau en ivoire s'est usé à force d'être utilisé, deux autres (ci-dessus, de gauche à droite dans l'ordre chronologique) ont été fabriqués localement en corne de buffle d'eau (Tomioka 1977, Tsuchiya 1999). Malgré la documentation méticuleuse, il semble que personne ne se soit jamais demandé si ces sceaux de remplacement avaient été fabriqués par un sculpteur de sceaux japonais ou chinois (ou par deux sculpteurs différents). La réponse pourrait apporter des informations typographiques fascinantes, mais elle est probablement perdue à jamais.
Als das Elfenbeinsiegel durch den starken Gebrauch abgenutzt war, wurden zwei weitere (oben, links-rechts in chronologischer Reihenfolge) vor Ort aus Wasserbüffelhorn hergestellt (Tomioka 1977, Tsuchiya 1999). Trotz der sorgfältigen Dokumentation hat sich offenbar noch niemand die Frage gestellt, ob diese Ersatzsiegel von einem japanischen oder chinesischen Siegelschnitzer (oder zwei verschiedenen Schnitzern) angefertigt wurden. Die Antwort könnte faszinierende typografische Erkenntnisse enthalten, ist aber wahrscheinlich für immer verloren.
When the ivory seal wore out from heavy use, two more (above, left–right in chronological order) were made locally from water buffalo horn (Tomioka 1977, Tsuchiya 1999). Despite the meticulous documentation, it seems that no one has ever asked whether these replacement seals were made by a Japanese or Chinese seal carver (or two different carvers). The answer could hold fascinating typographical insights, but is probably lost forever.
Faux - Fälschung - Forgery
Ces contrefaçons du second sceau d'Okugawa sont l'œuvre de la même entreprise. L'encre rosâtre peu caractéristique et les annulations impeccables en chaussette sur le nez sont elles-mêmes des contrefaçons (voir Norris 1991, Proud 1992, Norris 1994, Wade 1997, Pain 1999, Robinson 2001, Steinbrüchel 2001, Murray Payne 2007, Cartwright 2008). Par rapport à la véritable surcharge du 40c ci-dessus, la partie oblongue du premier caractère est beaucoup plus trapue et la courbure du premier trait du second caractère est différente, entre autres écarts par rapport au sceau authentique.
Diese Fälschungen des zweiten Okugawa-Siegels sind das Werk desselben Unternehmens. Die uncharakteristische rosafarbene Tinte und die tadellosen Socken-Stempel sind selbst Fälschungen (siehe Norris 1991, Proud 1992, Norris 1994, Wade 1997, Pain 1999, Robinson 2001, Steinbrüchel 2001, Murray Payne 2007, Cartwright 2008). Im Vergleich zum echten Aufdruck auf dem oben abgebildeten 40c ist der längliche Teil des ersten Zeichens viel gedrungener und die Krümmung des ersten Strichs des zweiten Zeichens ist anders, neben anderen Abweichungen vom echten Siegel.
These forgeries of the second Okugawa Seal are the work of the same enterprise, featuring uncharacteristic pinkish ink and impeccable socked-on-the-nose cancellations are themselves forgeries (see Norris 1991, Proud 1992, Norris 1994, Wade 1997, Pain 1999, Robinson 2001, Steinbrüchel 2001, Murray Payne 2007, Cartwright 2008). Compared to the real overprint on the 40c above, the oblong part of the first character is much squatter and the curvature of the first stroke of the second character is different, among other deviations from the genuine seal.
Faux - Fälschung - Forgery
Le dollar est de loin la dénomination Okugawa la plus rare ; seuls 49 exemplaires ont été surimprimés avec les sceaux Okugawa ou Uchibori (voir ci-dessous), contre plus de 200 pour toute autre dénomination (Cheah 2000). Pourtant, son prix est beaucoup plus bas dans les catalogues que celui des 2 ou 5 dollars. Cet exemple présente une double surimpression fantôme ressemblant à la deuxième forme du sceau d'Okugawa. Une caractéristique suspecte est ce qui semble être un cachet postal typique de ceux utilisés avant la guerre, bien que les cachets d'avant-guerre se soient poursuivis jusqu'aux premiers jours de l'occupation japonaise.
La double surimpression donne un caractère sensationnel au timbre, entraînant une distraction et une confusion qui nuisent au raisonnement logique. Un examen objectif révélera que la surimpression et le cachet postal ne se croisent pas, bien qu'ils semblent le faire. En effet, la surimpression évite si habilement le cachet de la poste qu'il est extrêmement improbable qu'elle soit le fruit du hasard, surtout lorsqu'il s'agit d'une double surimpression.
Der 1 $ ist bei weitem die seltenste Okugawa-Note; nur 49 Exemplare wurden entweder mit dem Okugawa- oder dem Uchibori-Siegel (siehe unten) überdruckt, verglichen mit über 200 Exemplaren aller anderen Nennwerte (Cheah 2000). Dennoch wird sie in den Katalogen viel niedriger bewertet als die 2 $ oder 5 $. Dieses Exemplar hat einen geisterhaften Doppelaufdruck, der der zweiten Form des Okugawa-Siegels ähnelt. Ein verdächtiges Merkmal ist ein Stempel, der typisch für die Stempel vor dem Krieg zu sein scheint, obwohl die Vorkriegsstempel bis in die ersten Tage der japanischen Besatzung verwendet wurden.
Der doppelte Aufdruck macht die Briefmarke zu einer Sensation und stiftet Ablenkung und Verwirrung, die das logische Denken beeinträchtigt. Bei objektiver Betrachtung wird deutlich, dass sich Aufdruck und Stempel nicht überschneiden, obwohl es so scheint. Tatsächlich weicht der Aufdruck dem Poststempel so geschickt aus, dass ein zufälliges Zusammentreffen äußerst unwahrscheinlich ist, insbesondere wenn es sich um einen doppelten Aufdruck handelt.
The $1 is by far the rarest Okugawa denomination; only 49 copies were overprinted with either the Okugawa or Uchibori (see below) seals, compared with over 200 of any other single denomination (Cheah 2000). Yet it is priced much lower in catalogues than the $2 or $5. This example has a ghostly double overprint resembling the second form of the Okugawa Seal. A suspicious feature is what appears to be a postmark typical of those used before the war, although pre-war datestamps continued into the early days of the Japanese occupation.
The double overprint sensationalizes the stamp, causing distraction and confusion that impairs logical reasoning. Objective examination will reveal that the overprint and postmark do not intersect although they appear to. Indeed, the overprint avoids the postmark so skilfully as to be extremely unlikely by random chance, especially when a double overprint is involved.
La matière colorante du sceau forgé a bouché les cratères de la couche de papier. On dirait qu'une pâte a été étalée sur le timbre à l'aide d'une brosse rigide ou d'un autre instrument, lentement et délibérément, plutôt que déposée verticalement à l'aide d'un burin. Un tel processus expliquerait également l'absence de limite d'encre accumulée qui caractérise les impressions au burin. Mais l'utilisation d'un burin ne peut être exclue. La pâte a pu être suffisamment épaisse pour remplir les cratères mais trop friable une fois sèche pour résister à l'érosion de la surface non abritée du timbre. La pâte ressemble à celle que l'on trouve sur certains burins forgés.
Der Farbstoff des gefälschten Siegels hat die Krater der Papierbeschichtung verstopft. Es sieht so aus, als ob die Paste mit einem steifen Pinsel oder einem anderen Werkzeug langsam und absichtlich auf den Stempel aufgetragen wurde und nicht vertikal mit einem Stanzwerkzeug. Ein solches Verfahren würde auch das Fehlen einer Grenze aus angesammelter Tinte erklären, die für Abdrücke mit einem Stempel charakteristisch ist. Die Verwendung eines Stäbchens kann jedoch nicht ausgeschlossen werden. Die Paste könnte dick genug gewesen sein, um die Krater zu füllen, aber nach dem Trocknen zu bröckelig, um der Erosion von der ungeschützten Oberfläche des Stempels zu widerstehen. Die Paste ähnelt derjenigen, die auf einigen geschmiedeten Koteletts zu finden ist.
The colouring matter of the forged seal has clogged the craters of the paper coating. This looks as if a paste was smeared onto the stamp with a stiff brush or other implement slowly and deliberately, rather than vertically deposited using a chop. Such a process would also account for the lack of a boundary of accumulated ink that characterizes chop impressions. But the use of a chop cannot be ruled out. The paste could have been thick enough to fill up the craters but too crumbly when dry to resist erosion from the unsheltered surface of the stamp. The paste resembles that found on some forged chops.
Faux - Fälschung - Forgery
Ce faux sceau a des dimensions plus proches de la deuxième forme du sceau d'Okugawa, mais avec une plus grande affinité typographique avec la troisième. Un œil expérimenté peut immédiatement détecter la contrefaçon dans les caractéristiques macroscopiques des caractères et la couleur inhabituelle de l'encre. En outre, l'artiste a trop essayé d'imprégner le sceau de fausses irrégularités, ce qui a donné lieu à un trop grand nombre de fosses et de cratères maladroits qui rappellent à l'auteur la roche volcanique. J'ai rencontré au moins neuf contrefaçons différentes du sceau d'Okugawa ; pour d'autres exemples, voir ci-dessous et les faux cachets manuels.
Dieses gefälschte Siegel ähnelt in seinen Abmessungen eher der zweiten Form des Okugawa-Siegels, hat aber eine größere typografische Affinität zur dritten Form. Ein geübtes Auge erkennt die Fälschung sofort an den makroskopischen Merkmalen der Schriftzeichen und an der ungewöhnlichen Tintenfarbe. Außerdem hat sich der Künstler zu sehr bemüht, das Siegel mit gefälschten Unregelmäßigkeiten zu imprägnieren, was zu vielen ungünstigen Vertiefungen und Kratern geführt hat, die den Autor an vulkanisches Gestein erinnern. Ich bin auf mindestens neun verschiedene Fälschungen des Okugawa-Siegels gestoßen; weitere Beispiele siehe unten und gefälschte Handstempel.
This forged seal has dimensions closer to the second form of the Okugawa Seal, but with greater typographical affinity to the third. An experienced eye can immediately detect forgery in the macroscopic features of the characters and the unusual ink colour. In addition, the artist has tried too hard to impregnate the seal with fake irregularities, ending up with too many awkward pits and craters that remind the author of volcanic rock. I have encountered at least nine different forgeries of the Okugawa Seal; for some other examples see below and forged handstamps.
Le samsu est un vin fait à partir de riz fermenté, avec une teneur en alcool très élevée d'environ 60%. En raison de sa popularité au cours des premières décennies du 20e siècle, les distilleries temporaires illégales étaient légion, certaines se trouvant au plus profond de la jungle et équipées de fils tripodes et de sentinelles pour se protéger des autorités (Mackay 2005). La carte postale montre une distillerie légale, beaucoup plus grande que les huttes au toit de chaume cachées dans la brousse. Parfois, le vin contenait un excès de cuivre lessivé par l'appareil de distillation, comme le rapporte Cowap (1931). L'écriture sur le bord de la photographie se lit comme suit : "Je n'ai pas eu de nouvelles depuis longtemps. J'espère que vous êtes en bonne santé". Tout cela n'est pas inapproprié, puisque le samsu est souvent imprégné de reptiles, d'insectes et de fruits pour produire un vin médicinal (Mackay 2005).
Samsu ist ein aus fermentiertem Reis hergestellter Wein mit einem sehr hohen Alkoholgehalt von etwa 60 %. Aufgrund seiner Beliebtheit in den ersten Jahrzehnten des 20. Jahrhunderts gab es viele illegale, provisorische Brennereien, einige davon tief im Dschungel mit Stolperdrähten und Wachen zum Schutz vor den Behörden (Mackay 2005). Die Postkarte zeigt eine legale Brennerei, die im Vergleich zu den im Busch versteckten strohgedeckten Hütten viel größer ist. Manchmal enthielt der Wein zu viel Kupfer, das aus dem Destillierapparat ausgelaugt wurde, wie Cowap (1931) berichtet. Die Handschrift am Rand des Fotos lautet: "Habe schon lange nichts mehr gehört. Ich hoffe, Sie sind bei bester Gesundheit". Alles in allem nicht unpassend, denn Samsu wird oft mit Reptilien, Insekten und Früchten versetzt, um einen medizinischen Wein zu erzeugen (Mackay 2005).
Samsu is a wine made from fermented rice, with a very high alcohol content of about 60%. Due to its popularity in the early decades of the 20th century, illegal temporary distilleries were rampant, some deep in the jungle with tripwires and sentries to guard against the authorities (Mackay 2005). The postcard shows a legal distillery, much larger compared to the thatched huts hidden in the bush. Sometimes the wine contained excessive copper leached from the distilling apparatus, as reported by Cowap (1931). The handwriting on the border of the photograph reads, 'Haven't heard for a long time. Hope you are in the best of health.' Altogether not inappropriate, since samsu is often steeped with reptiles, insects and fruit to produce a medicated wine (Mackay 2005).
Uchibori Nobuharu
Comme ses sceaux pouvaient difficilement répondre à la demande (Tsuchiya 2001a), Okugawa a emprunté le sceau de son caissier Uchibori Nobuharu, âgé de 27 ans, qui avait été fabriqué dans une boutique chinoise en utilisant du faux buis (Tomioka 1977). L'utilisation de ce sceau a également été autorisée par Miyazaki (Tomioka 1977). Uchibori est notoirement sujet à des erreurs d'orthographe de la part des philatélistes comme Ichiburi, Itchiburi, Itchibori, Ochiburi, Ochuburi ou Uchiburi comme listé par Japanese Philately (2000, vol. 55), et même Ochibury comme vu ci-dessous et dans un catalogue de vente aux enchères Robson Lowe de 1973.
Da seine Siegel der Nachfrage kaum gerecht werden konnten (Tsuchiya 2001a), lieh sich Okugawa das Siegel seines 27-jährigen Kassierers Uchibori Nobuharu, das in einem chinesischen Geschäft aus Buchsbaumimitat hergestellt worden war (Tomioka 1977). Die Verwendung dieses Siegels wurde auch von Miyazaki genehmigt (Tomioka 1977). Uchibori wird von Philatelisten notorisch falsch geschrieben: Ichiburi, Itchiburi, Itchibori, Ochiburi, Ochuburi oder Uchiburi, wie in Japanese Philately (2000, Bd. 55) aufgeführt, und sogar Ochibury, wie unten und in einem Robson Lowe-Auktionskatalog von 1973 zu sehen ist.
As his seals could hardly keep up with demand (Tsuchiya 2001a), Okugawa borrowed the seal of his 27-year-old cashier Uchibori Nobuharu, which had been made in a Chinese shop using imitation boxwood (Tomioka 1977). The use of this seal was also authorized by Miyazaki (Tomioka 1977). Uchibori is notoriously prone to misspelling by philatelists as Ichiburi, Itchiburi, Itchibori, Ochiburi, Ochuburi or Uchiburi as listed by Japanese Philately (2000, vol. 55), and even Ochibury as seen below and in a 1973 Robson Lowe auction catalogue.
Le nom d'Uchibori est gravé avec des "coups de pinceau" plus épais et plus calligraphiques que celui d'Okugawa. Il s'agit d'un condensé miniature de civilisations qui s'affrontent aux deux extrémités de la planète, qui dégage la beauté mystique des ovales imbriqués et l'art ancien du sceau d'Asie orientale. Le sceau d'Uchibori devrait être plus petit que celui d'Okugawa, car M. Uchibori a été nommé plus jeune, mais il est intéressant de noter que son sceau est en fait légèrement plus grand.
Der Name Uchibori ist mit dickeren, kalligraphischeren Pinselstrichen eingraviert als Okugawa. Eine Miniaturverkapselung von aufeinanderprallenden Zivilisationen von entgegengesetzten Enden der Erde, die die mystische Schönheit verschachtelter Ovale und die alte Kunst des ostasiatischen Siegels ausstrahlt. Das Uchibori-Siegel sollte eigentlich kleiner sein als das Okugawa-Siegel, da Herr Uchibori bei seiner Ernennung jünger war, aber interessanterweise ist sein Siegel tatsächlich etwas größer.
Uchibori's name is engraved with thicker, more calligraphic 'brush strokes' than Okugawa. A miniature encapsulation of clashing civilizations from opposite ends of the earth, emanating the mystic beauty of nested ovals and the ancient art of the east Asian seal. The Uchibori seal should be smaller than the Okugawa seal as Mr Uchibori was junior in appointment, but interestingly his seal is actually slightly bigger.
Sceau Uchibori doublé et inversé dans une encre huileuse. Le lecteur peut remarquer que cette encre ressemble superficiellement à celle du faux d'Okugawa sur le $1 ci-dessus, mais il n'y a pas ici de dépôt de craie et les bords de l'encre sont plus distincts. Dans la correspondance japonaise, on appose traditionnellement son sceau à l'envers sur un document lorsqu'on est en total désaccord avec son contenu. Bien que Dewey (1965b) ait signalé que des sceaux Uchibori inversés n'avaient pas été rencontrés sur des timbres et ait mis en garde contre l'existence de fausses surimpressions inversées ou doubles, un autre philatéliste ayant une expertise reconnue dans ce domaine a communiqué à l'auteur que des exemples authentiques de ces sceaux ne sont en fait pas inconnus. Il aurait également pu être obtenu en corrompant des fonctionnaires de la poste, comme cela se faisait souvent pour les coupures de main.
Uchibori-Siegel doppelt und spiegelverkehrt in einer öligen Tinte. Dem Leser wird auffallen, dass diese Tinte oberflächlich betrachtet der Tinte auf der Okugawa-Fälschung auf den obigen 1 $ ähnelt, aber hier gibt es keine Kreideabdrücke und die Ränder der Tinte sind deutlicher. In der japanischen Korrespondenz ist es üblich, dass man sein Siegel verkehrt herum auf einem Dokument anbringt, wenn man mit dem Inhalt überhaupt nicht einverstanden ist. Obwohl Dewey (1965b) berichtete, dass umgekehrte Uchibori-Siegel auf Briefmarken nicht angetroffen wurden, und vor der Existenz gefälschter umgekehrter oder doppelter Aufdrucke warnte, hat ein anderer Philatelist mit anerkanntem Fachwissen auf diesem Gebiet dem Autor mitgeteilt, dass echte Beispiele davon tatsächlich nicht unbekannt sind. Sie könnten auch durch Bestechung von Postbeamten erlangt worden sein, wie dies bei Handstempeln häufig der Fall war.
Uchibori Seal doubled and inverted in an oily ink. The reader may notice that this ink superficially resembles that on the Okugawa forgery on the $1 above, but there is no chalk-pit deposition here and the edges of the ink are more distinct. In Japanese correspondence, one traditionally applies his seal upside down on a document when he completely disagrees with the contents. Although Dewey (1965b) reported that inverted Uchibori Seals had not been encountered on stamps and warned of the existence of forged inverted or double overprints, another philatelist with recognized expertise in this area has communicated to the author that genuine examples of these are in fact not unknown. It could also have been obtained through bribery of postal officials, as was often done with hand chops.
Faux - Fälschung - Forgery
Comme le faux sceau d'Okugawa sur le 5c présenté précédemment, celui-ci a la consistance d'une "roche volcanique", ce qui peut être le résultat d'une intervention humaine ou de l'utilisation d'un matériau poreux pour couler le faux sceau. Le faussaire a réussi à imiter les caractères de façon assez fidèle, mais a essayé un peu trop fort de donner l'impression d'être vrai.
Cheah (1976a) a signalé l'existence d'une deuxième forme du sceau d'Uchibori sur la couverture, mais Uchibori lui-même a affirmé par la suite qu'une seule forme de son sceau avait jamais existé (Tomioka 1977). Certains prétendent que Okugawa et Uchibori eux-mêmes avaient peut-être oublié les détails au moment où ils ont été interrogés trois décennies après la guerre, ou même qu'ils n'étaient pas au courant de la situation sur le terrain, puisque la manipulation des sceaux était assurée par leurs secrétaires.
Wie das zuvor vorgestellte gefälschte Okugawa-Siegel auf der 5c weist auch dieses die Konsistenz von "Vulkangestein" auf, was auf menschliches Eingreifen oder die Verwendung eines porösen Materials beim Gießen des gefälschten Siegels zurückzuführen sein könnte. Dem Fälscher ist es gelungen, die Schriftzeichen ziemlich genau nachzuahmen, aber er hat sich ein wenig zu sehr bemüht, sie echt aussehen zu lassen.
Cheah (1976a) berichtete von der Existenz einer zweiten Form des Uchibori-Siegels auf dem Umschlag, aber Uchibori selbst behauptete später, dass nur eine Form seines Siegels jemals existiert habe (Tomioka 1977). Einige argumentieren, dass Okugawa und Uchibori selbst die Details vergessen haben könnten, als sie drei Jahrzehnte nach dem Krieg befragt wurden, oder sich der Situation vor Ort gar nicht bewusst waren, da die tatsächliche Handhabung der Siegel von ihren Sekretären übernommen wurde.
Like the forged Okugawa Seal on the 5c presented earlier, this one has the consistency of 'volcanic rock' that may have been a result of human intervention or the use of a porous material for casting the fake seal. The forger has managed to imitate the characters quite closely, but tried just a little too hard to make it look real.
Cheah (1976a) reported the existence of a second form of the Uchibori Seal on cover, but Uchibori himself subsequently asserted that only one form of his seal ever existed (Tomioka 1977). Some argue that Okugawa and Uchibori themselves might have forgotten the details by the time they were interviewed three decades after the war, or indeed had not even been aware of the situation on the ground, since the actual handling of the seals was undertaken by their secretaries.
D'apparence réaliste mais typographiquement erroné, cet opus calligraphique sophistiqué d'un faussaire prolifique utilise une encre donnant la consistance du sang séché. Un faussaire a même produit un sceau hybride scandaleux d'une paire de caractères qui n'existait pas (Gallatly 1959b). Gallatly (1962b) documente les vrais sceaux et propose un guide pour leur identification.
Les sceaux d'Okugawa et d'Uchibori ont été déclarés perdus (Tomioka 1977, Tsuchiya 1999), mais il n'existe aucune preuve de leur destruction. Telle est l'histoire fascinante de deux humbles fonctionnaires qui n'auraient jamais imaginé, dans leurs rêves les plus fous, qu'ils deviendraient les ambassadeurs mondiaux de leur pays.
Dieses kalligraphisch ausgefeilte Werk eines produktiven Fälschers verwendet eine Tinte, die die Konsistenz von getrocknetem Blut hat, und sieht realistisch aus, ist aber typographisch fehlerhaft. Ein Fälscher stellte sogar ein ungeheuerliches Hybridsiegel mit einem Buchstabenpaar her, das nicht existierte (Gallatly 1959b). Gallatly (1962b) dokumentiert die echten Siegel und bietet einen Leitfaden zu deren Identifizierung.
Die Siegel von Okugawa und Uchibori gelten als verloren (Tomioka 1977, Tsuchiya 1999), aber es gibt keinen Beweis für ihre Zerstörung. Dies ist die faszinierende Geschichte zweier bescheidener Beamter, die in ihren kühnsten Träumen nicht geahnt hätten, dass sie einmal zu weltweiten Botschaftern ihres Landes werden würden.
Realistic-looking but typographically erroneous, this calligraphically sophisticated opus by a prolific forger employs an ink giving the consistency of dried blood. One forger even produced an outrageous hybrid seal of a character pair that did not exist (Gallatly 1959b). Gallatly (1962b) documents the real seals and offers a guide to their identification.
The seals of Okugawa and Uchibori have been reported lost (Tomioka 1977, Tsuchiya 1999), but there is no proof of their destruction. Such is the fascinating history involving two humble civil servants who never in their wildest dreams foresaw that they would become their country's global ambassadors.
Il existe un troisième "sceau" (visible sur le timbre) qui n'appartient ni à Okugawa ni à Uchibori. Les caractères kanji sont une traduction littérale de "Magness", le créateur de cette œuvre philatélique. Walter S. Magness vivait à Penang, un haut lieu de la philatélie en temps de guerre. Nanyo Koshi signifie "South Sea Company", une société bien nommée mais probablement imaginaire. Une véritable société japonaise du nom de Nanyo Kogyo Koshi a extrait du minerai de fer en Malaisie dans les années 1920 (Nagura 1981). Cette pièce a été réalisée après la capitulation japonaise ; il aurait été suicidaire de la faire pendant que les Japonais étaient au pouvoir. Magness s'est servi d'une carte postale d'avant-guerre démonétisée et largement disponible, portant l'oblitération non datée à double anneau de Benta d'après-guerre (Ong 2002), et l'a vilainement antidatée d'un tampon surdimensionné portant l'année japonaise 2604 (1944). Il semble si légitime qu'il figure dans le catalogue Higgins & Gage World Postal Stationery (H&G38), qui fait autorité en la matière. Les travaux de Magness ont été si convaincants en tant qu'histoire postale authentique que de nombreux philatélistes ont payé des prix élevés pour les obtenir. L'auteur imagine que Magness a été inspiré par la beauté et l'intrigue des véritables sceaux de Penang. Avec Magness, la ferveur philatélique liée à l'occupation japonaise a atteint des sommets sans précédent.
Es gibt ein drittes "Siegel" (auf der Briefmarke sichtbar), das weder Okugawa noch Uchibori gehört. Die Kanji-Zeichen sind eine wörtliche Übersetzung von "Magness", dem Schöpfer dieses philatelistischen Kunstwerks. Walter S. Magness lebte zu Kriegszeiten in der Philatelistenhochburg Penang. Nanyo Koshi bedeutet übersetzt "Südsee-Kompanie", ein passend benanntes, aber wahrscheinlich imaginäres Unternehmen. Ein echtes japanisches Unternehmen mit dem Namen Nanyo Kogyo Koshi baute in den 1920er Jahren Eisenerz in Malaya ab (Nagura 1981). Dieses Stück wurde nach der japanischen Kapitulation angefertigt; es wäre Selbstmord gewesen, es zu machen, solange die Japaner das Sagen hatten. Magness verwendete als künstlerische Vorlage eine weithin verfügbare entwertete Vorkriegspostkarte mit dem undatierten Nachkriegs-Doppelring-Benta-Stempel (Ong 2002) und versah sie frech mit einem übergroßen Datumsstempel mit der japanischen Jahreszahl 2604 (1944). Er sieht so echt aus, dass er im maßgeblichen Higgins & Gage World Postal Stationery Catalogue (H&G38) aufgeführt ist. Die Werke von Magness waren als authentische Postgeschichte so überzeugend, dass viele Philatelisten hohe Preise für sie bezahlt haben. Der Autor stellt sich vor, dass Magness von der Schönheit und Faszination der echten Penang-Siegel inspiriert wurde. Mit Magness erreichte die philatelistische Begeisterung für die japanische Besatzungszeit einen nie dagewesenen Höhepunkt.
There exists a third “seal” (visible on the stamp) that belongs to neither Okugawa nor Uchibori. The kanji characters are a literal translation of "Magness", the creator of this philatelic artwork. Walter S. Magness lived in the wartime philatelic hotspot of Penang. Nanyo Koshi translates to “South Sea Company”, an appropriately named but probably imaginary outfit. A real Japanese company by the name of Nanyo Kogyo Koshi did mine iron ore in Malaya in the 1920s (Nagura 1981). This piece was made after the Japanese surrender; it would have been suicide to do it while the Japanese were in charge. Magness used as his artistic slate a widely available demonetized pre-war postcard bearing the undated post-war double-ring Benta cancellation (Ong 2002), and naughtily backdated it with an oversized date slug bearing the Japanese year of 2604 (1944). It looks so legit that it is listed in the authoritative Higgins & Gage World Postal Stationery Catalogue (H&G38). The works of Magness have been so convincing as authentic postal history that many philatelists have paid high prices for them. The author imagines Magness being inspired by the beauty and intrigue of the real Penang seals. With Magness, Japanese occupation-related philatelic fervour reached unprecedented heights.
The Magness seal
Serpents venimeux dans le temple des serpents (1850) à Penang. Les serpents sont de l'espèce Tropidolaemus wagleri, une de fosse vipère originaire d'Asie du Sud-Est.
Giftige Schlangen im Schlangentempel (1850) in Penang. Die Schlangen gehören zur Art Tropidolaemus wagleri, einer in Südostasien beheimateten Grubenviper.
Venomous serpents in the Snake Temple (1850) in Penang. The snakes are of the species Tropidolaemus wagleri, a pit viper native to southeast Asia.
Source : www.linyangchen.com
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