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Forum - Vignettes - Vignettes du camp de concentration de Dachau Allach


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le 13/10/2022 # 20:14
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v_dachau_02.jpg
Camp de concentration de Dachau Allach
 
Le camp de concentration de Dachau Allach, le premier des camps de concentration nazis ouverts en Allemagne, était initialement destiné à accueillir des prisonniers politiques. Il était situé sur le terrain d'une usine de munitions désaffectée, au nord-est de la ville médiévale de Dachau à environ 16 km au nord-ouest de Munich, dans l'État de Bavière (Bayern), dans le sud de l'Allemagne.
Inauguré en 1933 par Heinrich Himmler, Reichsführer de la Schutzstaffel, (SS), son objectif a été élargi pour inclure la détention forcée et finalement, l'emprisonnement des Juifs, des homosexuels, des Roms ("Gitans"), des criminels allemands et autrichiens, ordinaires et, finalement, d'un grand nombre de ressortissants étrangers venant de différents pays.
et finalement une foule de ressortissants étrangers des pays que l'Allemagne occupait ou envahis par l'Allemagne. Le système de camps de Dachau s'est développé pour inclure près de 100 sous-camps, qui étaient des camps de travail ou "Arbeitskommandos", situés dans tout le sud de l'Allemagne et en Autriche.
Les prisonniers vivaient dans la crainte constante de traitements brutaux et d'une détention terrorisante, notamment des cellules debout, des flagellations, la pendaison à l'arbre ou au poteau, et la mise au garde-à-vous pendant des périodes extrêmement longues. Il y a eu 32 000 décès documentés au camp, et des milliers qui n'ont pas été documentés. Environ 10.000 des 30.000 prisonniers de l'époque étaient malades au moment de la libération.
Les camps ont été libérés par les forces américaines le 29 avril 1945 environ.
Détails philatéliques des vignettes du camp de concentration de Dachau :
Feuilles perforées et non perforées de un, quatre ou six Vignettes imprimées sur papier blanc ou crème, filigrané ou non, sans gomme. Il existe des variétés avec un gaufrage en croix manquant ou un timbre inversé en haut à gauche. Catalogue : Fischer
Le 1er novembre 1945, la Croix-Rouge polonaise a émis deux blocs de timbres-souvenirs. Le premier feuillet comportait six timbres avec des valeurs en monnaie allemande. Les timbres avaient différentes valeurs faciales et ont été vendues au prix de 10 R.M. chacun afin de récolter des fonds pour le travail de la Croix-Rouge dans les camps de Dachau. Les feuilles ont été émises perforées et non perforées.
Le deuxième feuillet portant un seul timbre d'une valeur de 3 R.M. a également été produit par la Croix-Rouge polonaise et vendu au prix de R.M. 10. Il a également été émis avec ou sans perforation. 
Aucun de ces deux feuillets n'a été accepté par les autorités américaines comme étant valable à des fins postales.
Histoire sociologique du camp de déplacés de Dachau-Allach (Bavière) en 1945, et les feuillets souvenirs de la Croix-Rouge polonaise :
Ils ont été créés pour collecter des fonds tout en commémorant les vies des 31 951 victimes connues du camp de concentration de Dachau (1933-1945) et "les torturés, les gazés, les brûlés, les morts inconnus, sans nom, et les morts déjà oubliés". Au-delà des rêves perdus. Janusz Nel Siedlecki (1994).
Le contexte de la création de cette série de vignettes est fascinant.
Nous étions à Auschwitz a été écrit en 1945 par trois jeunes Polonais, anciens détenus d'Auschwitz, Janusz Nel Siedlecki (1916-2000), Krystyn Olszewski (1921-2004) et Tadeusz Borowski (1922-1951). 
Il a été publié avec la permission des Américains au printemps 1946 par un quatrième, Anatol Girs (1904-1990), graphiste, peintre, dessinateur de livres, typographe et éditeur qui, avec Boleslaw Barcz à Varsovie (1938), a créé la maison d'édition Oficyna Warszawska. Ses locaux ont été bombardés et Barcz a perdu la vie au cours de l'insurrection de Varsovie en 1944. 
C'est Girs qui a conçu Nous étions à Auschwitz et recruté ses trois auteurs. 
Le livre relatait les horreurs du camp de concentration nazi, et était dédié aux libérateurs de Dachau, la Septième armée américaine. Il a été publié à l'origine dans une édition polonaise de 10 000 exemplaires numérotés, dont un nombre indéterminé a été relié en matériel découpé dans les bandes des camps de concentration et dans les uniformes des SS.
Après la libération, le groupe s'est rapidement dispersé, Tadeusz Borowski et Krystyn Olszewski retournent en Pologne, Janusz Siedlecki émigre en Angleterre et Anatol Girs aux États-Unis d'Amérique. Dans son livre Beyond Lost Dreams, Siedlecki rapporte que le livre a reçu une réaction très mitigée. L'espoir de Girs de vendre les livres à la communauté polonaise-américaine ne s'est pas concrétisé et, incapable de payer le coût du stockage, il a été contraint de détruire la plupart d'entre eux, et n'en a gardé que quelques-uns. Aujourd'hui, ce sont des objets de collection très appréciés.
Après la libération de Dachau le 29 avril 1945, Anatol Girs vit et travaille au 15 Pienzenauerstrasse à Munich. 
Anatol Girs a dirigé un groupe chrétien pour le Centre d'information polonais, et crée le service de recherche des familles affilié à la Croix-Rouge polonaise. En outre, entre 1945-1947, il a dirigé l'Oficyna Warszawska qui compilait, concevait, composait et publiait de la littérature commémorative. C'est Tadeusz Borowski qui, dans une correspondance (Mieczyslaw Grydzewski) en mars 1946 mentionne ce qui suit : "Je continue à travailler avec Girs de l'Oficyna Warszawska, actuellement à la Croix Rouge Polonaise. En créant les timbres du camp de concentration de Dachau il a apporté des sommes importantes à la Croix-Rouge. Quatre tonnes de médicaments (dont un millier d'ampoules de pénicilline) ont été envoyées en Pologne".
L'auteur considère qu'il est raisonnable de supposer que Girs a conçu, composé et imprimé ces fameuses Vignettes.
Et qu'en est-il des quatre prisonniers après la libération de Dachau Allach ?
Tadeusz Borowski : un poète de grand talent, est devenu journaliste et commentateur politique sous le régime communiste. Le 1er juillet 1951, à l'âge de 28 ans, il s'est suicidé. Sa femme avait donné naissance à leur fille trois jours avant sa mort.
Krystyn Olszewski est diplômé en architecture de l'école polytechnique de Varsovie et a créé des plans de réaménagement urbain d'après-guerre pour des villes polonaises ainsi que pour Skopje et Bagdad. Il a vécu à Singapour pendant plus de 17 ans, où il est devenu l'un des fondateurs de ce tigre asiatique.
Janusz Nel Siedlecki : Après la guerre, Nel Siedlecki n'est pas rentré en Pologne. Il est allé vivre à Londres, où il a étudié l'ingénierie. Jusqu'en 1994, date à laquelle il a publié ses mémoires, Beyond Lost Dreams, il ne s'intéresse pas à la littérature. Il est décédé en 2000.
Anatol Girs, part aux Etats-Unis en 1947 et s'installe à Detroit où, pour la troisième fois, il crée Oficyna Warszawska. 
Plus tard, en tant que typographe et éditeur indépendant, il a créé une galerie d'été à West Chesterfield, dans le New Hamshire. En 1969, après avoir pris sa retraite, il s'est installé dans sa propre ferme à West Chesterfield, dans le New Hamshire où il produit des publications décoratives sous le nom de Girs Press. En 1973, il reçoit un prix de la Fundacja américaine, Alfred Jurzykowski pour ses réalisations artistiques. Lui et son ancien partenaire, Boleslaw Barcz (1906-1944) sont reconnus pour leur contribution permanente à l'art graphique polonais.
 
 
 Konzentrationslager Dachau Allach

Das Konzentrationslager Dachau Allach, das erste der in Deutschland eröffneten nationalsozialistischen Konzentrationslager, war ursprünglich für politische Gefangene bestimmt. Es befand sich auf dem Gelände einer stillgelegten Munitionsfabrik, nordöstlich der mittelalterlichen Stadt Dachau, etwa 16 km nordwestlich von München, im Freistaat Bayern (Bayern), im Süden Deutschlands.


1933 von Heinrich Himmler, Reichsführer der Schutzstaffel (SS), eröffnet, wurde sein Zweck auf die Zwangs- und schließlich die Inhaftierung von Juden, Homosexuellen, Roma ("Zigeunern"), deutschen und österreichischen Kriminellen, gewöhnlichen und schließlich einer großen Anzahl ausländischer Staatsangehöriger aus verschiedenen Ländern ausgeweitet.
und schließlich eine große Menge ausländischer Staatsangehöriger aus den Ländern, die Deutschland besetzt hielt oder in die Deutschland einmarschiert war. Das Lagersystem von Dachau wuchs auf fast 100 Unterlager an, die Arbeitslager oder "Arbeitskommandos" waren und sich in ganz Süddeutschland und Österreich befanden.


Die Gefangenen lebten in ständiger Angst vor brutaler Behandlung und terrorisierender Haft, einschließlich Stehzellen, Auspeitschungen, Aufhängen am Baum oder Pfahl und extrem langer Bereitschaftszeiten. Es gab 32.000 dokumentierte Todesfälle im Lager und Tausende, die nicht dokumentiert wurden. Etwa 10.000 der damals 30.000 Gefangenen waren zum Zeitpunkt der Befreiung krank.

Die Lager wurden etwa am 29. April 1945 von den US-amerikanischen Streitkräften befreit.

Philatelistische Details zu den Vignetten des Konzentrationslagers Dachau:
Perforierte und nicht perforierte Blätter mit einer, vier oder sechs Vignetten, die auf weißem oder cremefarbenem Papier mit oder ohne Wasserzeichen und ohne Gummi gedruckt sind. Es gibt Sorten mit einer fehlenden Kreuzprägung oder einer seitenverkehrten Marke oben links. Katalog: Fischer

Am 1. November 1945 gab das Polnische Rote Kreuz zwei Blöcke mit Erinnerungsmarken heraus. Der erste Bogen enthielt sechs Briefmarken mit Werten in deutscher Währung. Die Briefmarken hatten unterschiedliche Nennwerte und wurden zum Preis von je 10 R.M. verkauft, um Geld für die Arbeit des Roten Kreuzes in den Lagern von Dachau zu sammeln. Die Bögen wurden perforiert und unperforiert ausgegeben.

Das zweite Blatt mit einer einzelnen Briefmarke im Wert von 3 R.M. wurde ebenfalls vom Polnischen Roten Kreuz hergestellt und zum Preis von R.M. 10 verkauft. Auch dieses Blatt wurde mit und ohne Perforation ausgegeben. 

Keiner dieser beiden Bögen wurde von den US-Behörden als für Postzwecke gültig akzeptiert.

Soziologische Geschichte des Displaced Persons Camps Dachau-Allach (Bayern) im Jahr 1945 und die Erinnerungsblätter des Polnischen Roten Kreuzes :
Sie wurden geschaffen, um Spenden zu sammeln und gleichzeitig an das Leben der 31 951 bekannten Opfer des Konzentrationslagers Dachau (1933-1945) und "die Gefolterten, Vergasten, Verbrannten, die unbekannten, namenlosen Toten und die bereits vergessenen Toten" zu erinnern. Jenseits der verlorenen Träume. Janusz Nel Siedlecki (1994).

Der Kontext, in dem diese Reihe von Vignetten entstand, ist faszinierend.

Wir waren in Auschwitz wurde 1945 von drei jungen Polen und ehemaligen Auschwitz-Häftlingen, Janusz Nel Siedlecki (1916-2000), Krystyn Olszewski (1921-2004) und Tadeusz Borowski (1922-1951), verfasst. 
Es wurde mit Erlaubnis der Amerikaner im Frühjahr 1946 von einem vierten, Anatol Girs (1904-1990), veröffentlicht, einem Grafiker, Maler, Buchgestalter, Typografen und Verleger, der zusammen mit Boleslaw Barcz in Warschau (1938) den Verlag Oficyna Warszawska gegründet hatte. Seine Räumlichkeiten wurden bombardiert und Barcz kam während des Warschauer Aufstands 1944 ums Leben. 
Girs war es, der Wir waren in Auschwitz konzipierte und seine drei Autoren rekrutierte. 
Das Buch berichtete von den Schrecken des nationalsozialistischen Konzentrationslagers und war den Befreiern von Dachau, der Siebten US-Armee, gewidmet. Es erschien ursprünglich in einer polnischen Ausgabe von 10.000 nummerierten Exemplaren, von denen eine unbekannte Anzahl mit Material gebunden wurde, das aus den Bändern der Konzentrationslager und den Uniformen der SS herausgeschnitten worden war.

Nach der Befreiung löste sich die Gruppe schnell auf. Tadeusz Borowski und Krystyn Olszewski kehrten nach Polen zurück, Janusz Siedlecki emigrierte nach England und Anatol Girs in die Vereinigten Staaten von Amerika. In seinem Buch Beyond Lost Dreams berichtet Siedlecki, dass das Buch eine sehr gemischte Reaktion erhielt. Girs' Hoffnung, die Bücher an die polnisch-amerikanische Gemeinschaft zu verkaufen, erfüllte sich nicht, und da er die Kosten für die Lagerung nicht aufbringen konnte, war er gezwungen, die meisten Bücher zu vernichten und nur einige wenige zu behalten. Heute sind sie beliebte Sammlerobjekte.

Nach der Befreiung von Dachau am 29. April 1945 lebte und arbeitete Anatol Girs in der Pienzenauerstraße 15 in München. 
Anatol Girs leitete eine christliche Gruppe für das Polnische Informationszentrum und baute den dem Polnischen Roten Kreuz angeschlossenen Familiennachforschungsdienst auf. Außerdem leitete er zwischen 1945-1947 die Oficyna Warszawska, die Gedenkliteratur zusammenstellte, entwarf, verfasste und veröffentlichte. Es war Tadeusz Borowski, der in einem Briefwechsel (Mieczyslaw Grydzewski) im März 1946 Folgendes erwähnte: "Ich arbeite weiterhin mit Girs von der Oficyna Warszawska zusammen, der derzeit beim Polnischen Roten Kreuz arbeitet. Durch die Gestaltung der Briefmarken des Konzentrationslagers Dachau hat er dem Roten Kreuz große Summen zur Verfügung gestellt. Vier Tonnen Medikamente (darunter 1.000 Ampullen Penicillin) wurden nach Polen geschickt".

Der Autor hält es für angemessen, anzunehmen, dass Girs die berühmten Vignetten entworfen, gesetzt und gedruckt hat.

Und was geschah mit den vier Häftlingen nach der Befreiung von Dachau Allach?

Tadeusz Borowski: Ein hochbegabter Dichter, wurde unter dem kommunistischen Regime Journalist und politischer Kommentator. Am 1. Juli 1951 nahm er sich im Alter von 28 Jahren das Leben. Seine Frau hatte drei Tage vor seinem Tod die gemeinsame Tochter zur Welt gebracht.

Krystyn Olszewski studierte Architektur am Warschauer Polytechnikum und erstellte Nachkriegs-Stadtsanierungspläne für polnische Städte sowie für Skopje und Bagdad. Er lebte über 17 Jahre lang in Singapur, wo er zu einem der Gründer des asiatischen Tigers wurde.

Janusz Nel Siedlecki: Nach dem Krieg kehrte Nel Siedlecki nicht nach Polen zurück. Er zog nach London, wo er Maschinenbau studierte. Bis 1994, als er seine Memoiren Beyond Lost Dreams veröffentlichte, interessierte er sich nicht für Literatur. Er starb im Jahr 2000.

Anatol Girs ging 1947 in die USA und ließ sich in Detroit nieder, wo er zum dritten Mal die Oficyna Warszawska gründete. 
Später gründete er als unabhängiger Typograf und Verleger eine Sommergalerie in West Chesterfield, New Hamshire. Nachdem er sich 1969 zur Ruhe gesetzt hatte, zog er auf seine eigene Farm in West Chesterfield, New Hamshire, wo er unter dem Namen Girs Press dekorative Publikationen herstellte. 1973 erhielt er von der amerikanischen Fundacja, Alfred Jurzykowski, einen Preis für seine künstlerischen Leistungen. Er und sein ehemaliger Partner Boleslaw Barcz (1906-1944) werden für ihren kontinuierlichen Beitrag zur polnischen Grafikkunst anerkannt.

 

Dachau Allach concentration camp

Dachau Allach Concentration Camp, the first of the Nazi concentration camps opened in Germany, was originally intended for political prisoners. It was located on the site of a disused munitions factory, northeast of the medieval town of Dachau, about 16 km northwest of Munich, in the Free State of Bavaria (Bavaria), in southern Germany.


Opened in 1933 by Heinrich Himmler, Reichsführer of the Schutzstaffel (SS), its purpose was expanded to include the forced and eventual imprisonment of Jews, homosexuals, Roma ("Gypsies"), German and Austrian criminals, commoners, and eventually a large number of foreign nationals from various countries.
and finally a large number of foreign nationals from the countries Germany occupied or invaded. The Dachau camp system grew to nearly 100 subcamps, which were labor camps or "work commands" located throughout southern Germany and Austria.


Prisoners lived in constant fear of brutal treatment and terrorizing confinement, including standing cells, whippings, hanging from trees or stakes, and extremely long periods of readiness. There were 32,000 documented deaths in the camp and thousands that went undocumented. About 10,000 of the 30,000 prisoners at the time were sick at the time of liberation.

The camps were liberated by U.S. forces on approximately April 29th, 1945.

Philatelic details of the Dachau concentration camp vignettes:
Perforated and non-perforated sheets with one, four or six vignettes printed on white or cream paper with or without watermarks and without gum. There are varieties with a missing cross stamp or a sideways stamp on the upper left. Catalog: Fischer

On November 1st, 1945, the Polish Red Cross issued two blocks of commemorative stamps. The first sheet contained six stamps with values in German currency. The stamps had different denominations and were sold at 10 R.M. each to raise money for the Red Cross work in the Dachau camps. The sheets were issued perforated and unperforated.

The second sheet with a single stamp worth 3 R.M. was also produced by the Polish Red Cross and sold at the price of R.M. 10. This sheet was also issued with and without perforation. 

Neither of these sheets was accepted by U.S. authorities as valid for postal purposes.

Sociological History of the Displaced Persons Camp Dachau-Allach (Bavaria) in 1945 and the Polish Red Cross Remembrance Sheets :
They were created to collect donations while commemorating the lives of the 31,951 known victims of the Dachau concentration camp (1933-1945) and "the tortured, gassed, burned, the unknown, nameless dead and the already forgotten dead." Beyond Lost Dreams. Janusz Nel Siedlecki (1994).

The context in which this series of vignettes was created is fascinating.

We Were in Auschwitz was written in 1945 by three young Poles and former Auschwitz prisoners, Janusz Nel Siedlecki (1916-2000), Krystyn Olszewski (1921-2004), and Tadeusz Borowski (1922-1951). 
It was published with the permission of the Americans in the spring of 1946 by a fourth, Anatol Girs (1904-1990), a graphic artist, painter, book designer, typographer and publisher who, together with Boleslaw Barcz, had founded the publishing house Oficyna Warszawska in Warsaw (1938). His premises were bombed and Barcz was killed during the Warsaw Uprising in 1944. 
It was Girs who conceived We Were in Auschwitz and recruited its three authors. 
The book recounted the horrors of the Nazi concentration camp and was dedicated to the liberators of Dachau, the Seventh U.S. Army. It was originally published in a Polish edition of 10,000 numbered copies, an unknown number of which were bound with material cut from concentration camp ribbons and SS uniforms.

After the liberation, the group quickly disbanded. Tadeusz Borowski and Krystyn Olszewski returned to Poland, Janusz Siedlecki emigrated to England, and Anatol Girs to the United States of America. In his book Beyond Lost Dreams, Siedlecki reports that the book received a very mixed reaction. Girs' hopes of selling the books to the Polish-American community did not materialize, and since he could not afford the cost of storage, he was forced to destroy most of the books and keep only a few. Today they are popular collectors' items.

After the liberation of Dachau on April 29, 1945, Anatol Girs lived and worked at Pienzenauerstraße 15 in Munich. 
Anatol Girs headed a Christian group for the Polish Information Center and established the Family Tracing Service affiliated with the Polish Red Cross. He also directed Oficyna Warszawska between 1945-1947, which compiled, designed, wrote and published commemorative literature. It was Tadeusz Borowski who mentioned the following in an exchange of letters (Mieczyslaw Grydzewski) in March 1946: "I continue to cooperate with Girs of the Oficyna Warszawska, who is currently working at the Polish Red Cross. By designing the stamps of the Dachau concentration camp, he provided the Red Cross with large sums of money. Four tons of medicines (including 1,000 ampoules of penicillin) were sent to Poland."

The author considers it reasonable to assume that Girs designed, typeset and printed the famous vignettes.

And what happened to the four prisoners after the liberation of Dachau Allach?

Tadeusz Borowski: a highly talented poet, became a journalist and political commentator under the communist regime. On July 1, 1951, he took his own life at the age of 28. His wife had given birth to their daughter three days before his death.

Krystyn Olszewski studied architecture at the Warsaw Polytechnic and prepared postwar urban redevelopment plans for Polish cities as well as for Skopje and Baghdad. He lived in Singapore for over 17 years, where he became one of the founders of the Asian Tiger.

Janusz Nel Siedlecki: After the war, Nel Siedlecki did not return to Poland. He moved to London, where he studied mechanical engineering. He was not interested in literature until 1994, when he published his memoirs Beyond Lost Dreams. He died in 2000.

Anatol Girs went to the USA in 1947 and settled in Detroit, where he founded Oficyna Warszawska for the third time. 
Later, as an independent typographer and publisher, he established a summer gallery in West Chesterfield, New Hampshire. After retiring in 1969, he moved to his own farm in West Chesterfield, New Hampshire, where he produced decorative publications under the name Girs Press. In 1973 he received an award from the American Fundacja, Alfred Jurzykowski, for his artistic achievements. He and his former partner Boleslaw Barcz (1906-1944) are recognized for their continuing contribution to Polish graphic art.

v_dachau_01.jpg

R M Pelteret Friday, 11 May 2018

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